Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 avril 2012 3 25 /04 /avril /2012 08:57
Tunisie. Le livre, arme suprême contre l’obscurantisme PDF Imprimer Envoyer
Mercredi, 18 Avril 2012 22:32

Comme annoncé il y a quelques jours, l’avenue Habib Bourguiba à Tunis s’est métamorphosée mercredi après-midi en une bibliothèque à ciel ouvert. ‘‘L’avenue ta9ra’’ (L’avenue lit), dans l’ivresse de la liberté retrouvée.

Reportage de Zohra Abid


Un peu avant le coucher du soleil, une belle parcelle de «L’avenue» (comme aiment l’appeler les Tunisiens) s’est remplie d’hommes et de femmes, de petits et de grands. Une marée humaine a investi les trottoirs à droite et à gauche ainsi que le terre-plein central. Les terrasses de cafés ont affiché complets. Et tout le monde est absorbé par ce qu’il lit ou fait semblant de lire.

La lecture est une fête.

Silence, on lit…

A l’appel lancé sur les réseaux sociaux par un groupe de Tunisiens, des centaines voire des milliers de personnes ont répondu présents à l’heure indiquée (18 heures). Ni cris ni tapages ni slogans mais une manifestation silencieuse sans même l’autorisation du ministère de l’Intérieur. L’emblème du jour: un livre à la main.

Sur les marches du Théâtre municipal, des lecteurs et des lectrices de tous âges. A côté, à même le sol, sur la partie piétonne de «L’avenue», des centaines de personnes. Difficile de les compter. Ici, sous un parasol, un groupe de filles et de garçons, autour d’une table, sirote un soda, un café ou un thé à la menthe. Tous plongés dans leur petit univers livresque. Ici, un père de famille avec femme et enfants, noyés aussi dans leurs lectures. Là, au pied d’un tronc d’arbre, une foule de gens, tous en train de lire. Au milieu de ce beau monde, un gamin d’une dizaine d’années vend ses roses, à 2 dinars la tige. Plus loin, devant la librairie Al Kitab, des filles, des garçons, des Tunisiens et des touristes (français et italiens), semblent absorbés par le livre qu’il feuillètent. A quelques pas de là, on a mis une «mida» (une table traditionnelle) et tout autour, des filles et des garçons lisent. Ils semblent plongés dans leur lecture. Enfin, ils font mine… Doux théâtre où l’apparence est recherchée comme un signe, une parole, une prise de position… Et c’est le cas.

Dites-moi ce que vous lisez...

Ces gens ne revendiquent rien, ne défendent personne, ne roulent pour aucun parti. On est loin de la politique, on en est bien loin. C’est le cas de ce monsieur qui offre gratuitement des livres. Des titres anciens. Des invendus de la librairie, certes, mais des livres tout de même.

«Oui, nous avons distribué gratuitement ces livres. Nous avons aussi fait des promotions. Des livres qui coûtent 15 dinars ont été liquidés à 1 dinar seulement. En revanche, nous avons fait un bon chiffre d’affaires. C’est vraiment notre journée. Nous avons vendu les nouveautés. Les gens sont intéressés par tout ce qui a été écrit sur la révolution, sur les droits de la femme, sur les livres de droits», a dit à Kapitalis la caissière de la bibliothèque de «L’avenue», pleine comme un œuf.

La lecture, à même le sol.

Sur les ailes du désir

18 heures, on le sait, c’est l’heure de la sortie des bureaux, qui plus est, le temps est printanier, et il y a du monde. On passe et on repasse, on se balade entre les grappes d’hommes et de femmes et aucun n’ose perturber les imperturbables lecteurs et lectrices. «Je suis venu avec ma prof de français. C’est elle qui a suggéré à toute la classe de se rendre à ‘‘L’avenue’’», raconte Wissem, un lycéen de l’Ariana. Sa copine s’est contentée de lancer un regard dans notre direction et a vite repris sa lecture.

Marouan ne lit pas, mais il est sur des ailes de désir. Il prend la commande par-ci et sert par là, des cafés, de l’eau, des glaces… «En même pas une heure, j’ai déjà eu ma bonne part de pourboire», raconte, tout sourire, le garçon de café. Vous n’êtes pas dérangé par cette manifestation? «Non, elle est bien organisée. Comme celle du 20 mars. Pourvu qu’il n’y ait pas d’intrus. Bon, on va voir», a-t-il ajouté au passage. Et de préciser que «les commerçants, qui ont protesté contre les manifestations dans ‘‘L’avenue’’, sont ceux du marché parallèle, qui eux mêmes, sont dans l’illégalité».

Un peu plus loin, vers la rue de Marseille, il n’y a plus rien. Sous les parasols, des gens attablés se payent un petit plaisir, esseulé ou en compagnie. On scrute en silence la manifestation muette. Incrédule. Goguenard…

Sur les marche du théâtre, le livre.

Sacré livre à consommer sans modération

Quelques barbus en qamis afghan passent. Ils ne sont pas contents. Et tiennent à l’afficher, en discutent avec d’autres de leur âge. «Vous avez seulement voulu briser la décision du ministre de l’Intérieur. Vous me dites la lecture, le livre est sacré. Nous sommes musulmans et il n’y a de sacré que le saint Coran», lance l’un d’eux. Son aîné de vingt ans lui rétorque. «Dans le Coran, on incite les croyants à apprendre les sciences. A-t-on oublié que le premier verset est ‘‘Iqra’’ (Lis!). Si vous comprenez la valeur de la lecture, personne ne vous fera un lavage de cerveau. Vous avez l’âge de mon fils et je vous plains. Un livre, puis deux, puis trois et vous allez goûter au plaisir de la lecture, à l’autonomie et personne ne sera ton tuteur».

La discussion, qui s’est échauffée, a fini par se calmer. Les jeunes barbus semblent comprendre ou faire semblant de comprendre le discours de cet enseignant de théologie. Au milieu de la foule, des hommes costauds tournent en rond. Ils tournent, suivent discrètement quelques jeunes, écoutent les discussions des uns et des autres. Et c’est tout.

De l’autre côté de l’avenue, leurs collègues en uniforme, ne badinent pas. Ils viennent de menotter un quinquagénaire saoul. Il semble qu’il a dérangé les amoureux de la lecture. A quelques mètres de la place 14 Janvier, des tentes implantées. Les agents de la Protection civile affichent leurs slogans. Et rappellent aux passants leur noble mission.

 

Merci de ne pas déranger

Une petite heure et tout est fini. On évacue la place et on rentre tous à la maison. «Les Tunisiens ne se prosterneront jamais, et il n’y aura jamais de place à l’obscurantisme dans le pays», une phrase partagée vers 20 heures sur les réseaux sociaux.

Qui a dit que la manifestation n’avait pas une connotation politique?

Partager cet article
Repost0
18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 15:58
Article de la revue SLATEAFRIQUE
Pourquoi le Niger a été épargné par une rébellion?

Alors que sous les coups de boutoir conjugués des rebelles touareg, des islamistes d’Ansar Dine et des salafistes d’Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), le Mali est coupé en deux, le Niger qui compte aussi une importante communauté touareg dans sa partie septentrionale est épargné. Explication d’un phénomène qui est tout sauf un hasard.

 

Le contraste est à la fois saisissant et cruel pour le Mali comparé au Niger. Non seulement les Touareg du Niger, contrairement à leurs «frères» du Mali, n’ont pas pris les armes contre les autorités de leur pays, mais dans un communiqué rendu public le 6 avril, leurs responsables, parmi lesquels d’anciens rebelles ont rejeté «totalement et de façon énergique» cette déclaration d’indépendance.

«Nous disons non à cette dérive et nous lançons un appel à nos frères du Mali à garder la sérénité, se ressaisir et trouver une solution dans le cadre d’un Etat unitaire du Mali», ont-ils même pris le soin de préciser.

Le Mali et le Niger comptent une importante population touareg dans leur partie septentrionale. Région qu’ils partagent avec les Peuls, comme eux, éleveurs et nomades. Mais aussi avec les Sonraï.

Au Niger, les Touareg sont majoritairement établis dans l’Aïr (un des cinq grands massifs montagneux du Sahara) situé dans l’immense désert du Ténéré. C’est dans l’Aïr qu’est exploité l’uranium, la principale pourvoyeuse de devises de cet immense pays de 1.267.000 km2. Les Touareg nigériens n’ont pas toujours été aussi accommodants avec leur gouvernement.    

Comme ceux du Mali, ils se sont soulevés à plusieurs reprises. Parfois pour réclamer l’autonomie voire l’indépendance de leur région. La dernière fois qu’ils l’ont fait, c’était en février 2007. Regroupés au sein du Mouvement des Nigériens pour la justice (MNJ), ils avaient  pris les armes pour selon eux, obtenir un meilleur partage des parts des bénéfices de l’uranium et des emplois pour les populations locales qu’ils estimaient marginalisées.

«Les Touareg du Niger rejettent cette déclaration d’indépendance» 

Autre point commun avec les Touareg du Mali,  nombreux parmi eux s’étaient enrôlés comme supplétifs dans l’armée libyenne. Comme eux, ils sont rentrés au Niger après la mort de l’ancien guide libyen et la chute de son régime.

Pourtant, leur retour au pays n’a pas eu les mêmes conséquences désastreuses qu’au pays de Salif Keita. Et ce n’est pas le fruit du hasard.

Le Niger touche en fait les dividendes d’une politique mise en place depuis plus d’une décennie et dont les deux mamelles sont: fermeté et intégration. Autrement dit, la carotte et le bâton.  

Le désormais ancien chef de l’Etat malien Amadou Toumani Touré a commis l’erreur de laisser les anciens mercenaires Touareg d’origine malienne au service de Kadhafi, rentrer au pays avec armes et bagages. Pas le Niger qui a obligé les siens à déposer leurs engins de mort avant de remettre le pied sur le sol de leur pays.

L’exercice n’a pas été de tout de repos. Il a parfois nécessité l’emploi de la manière forte pour faire plier les récalcitrants. Des affrontements ont même opposé certains d’entre eux à l’armée nigérienne. Provoquant la mort de cinq à six de soldats. Mais celle-ci a tenu bon.

Selon le journaliste nigérien Seidik Abba, même si Mamadou Tandja en voulant coûte que coûte s’accrocher au pouvoir, est sorti par la petite porte en février 2010, c’est à lui que le Niger doit cette approche du problème touareg qui s’avère aujourd’hui payante.  

«Priés de déposer leurs engins de mort»

«Lors de la rébellion touareg de janvier 2007, Mamadou Tandja, a considéré les insurgés comme des bandits de grand chemin et des trafiquants de drogue, et refusé d’ouvrir le dialogue avec eux, comme le souhaitait le MNJ».

«Et», confie-t-il à SlateAfrique,  «pour les combattre, il a doté  l’armée nigérienne de gros moyens: hélicoptères de combats, moyens aériens de transport de troupes et de surveillance du territoire».

Et le correspondant de la PANA à Paris, d’ajouter : «dans le même temps, Tandja a initié une vraie politique de décentralisation, histoire de confier à des cadres locaux, la gestion de leurs diverses collectivités.

Une politique qui a eu, entre autres pour conséquence, l’élection de notables touareg comme maires, conseillers municipaux et régionaux dans leurs localités. De sorte qu’ils ont été directement impliqués dans la gestion des affaires de leur communes, départements et régions».

Le Niger a adopté une loi de décentralisation en 1996. Mais ce n’est effectivement qu’à partir de l’élection de Mamadou Tandja en 2000 que le processus a réellement été mis en application. En 2002, 213 communes rurales et 52 communes urbaines ont été créées à partir de 131 cantons existants, les communes rurales regroupant de nombreux villages.   

«Fermeté et intégration»

Succédant le 12 mars 2011 à Mamadou Tandja à la suite d’une élection transparente et démocratique, Mahamadou Issoufou, s’est gardé d’infléchir cette ligne tracée par son prédécesseur. Mieux, il l’a confortée. Nommant le 7 avril 2011 Brigi Faffini au poste de Premier ministre. Ce Touareg de 59 ans originaire d’Agadez, avait été auparavant, sous-préfet, ministre, vice-président de l’Assemblée nationale et maire d’Iférouane dans la région d’Agadez.

Le général Ahmed Mohamed, lui aussi Touareg est actuellement le numéro deux de l’armée nigérienne. Mohamed Alambo le fondateur du MNJ, est devenu conseiller du chef de l’Etat. Rhissa Ag Boula, autre ancienne figure emblématique des rébellions des hommes bleus, celui  de l’ex Premier ministre et actuel président de l’Assemblée nationale Hama Amadou.

Secteurs vitaux de l’économie du pays

Des Touareg ont été aussi nommés à la tête de grandes sociétés nationales. C’est en particulier le cas de Mohamed Akotey. Ce neveu de Mano Dayak, un ancien chef rebelle célèbre est le nouveau le président du Conseil d’administration d’Imouraren, la plus grande société minière du pays.

Ils sont également très actifs dans certains secteurs vitaux de l’économie du pays. Notamment dans les transports. Selon Seidik Abba, Aïr Transport, l’une des compagnies de transport les plus florissantes leur appartient.

Certes, dans une région sahélo-sahélienne aussi sensible, encore plus tourmentée depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, le Niger n’est pas à l’abri d’infiltrations d’éléments incontrôlables susceptibles de troubler sa quiétude. Reste qu’on voit mal, ce pays connaître les mêmes affres que le Mali, son infortuné voisin.

Valentin Hodonou

Partager cet article
Repost0
20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 17:30

 

 

Présents: J. Meilleau, J. Mondon, C. Fleuriau. X., C. et J.-C. Nony, H. Guillemot, J.-C. Marquet

Excusés: J.-L. Simoulin, A. Riffonneau, C. Walch, H. Olivier, B. Bernier, A. Jorgensen, F. Marquet-T'chao

 

De 10 h à 12 h 30

La réunion débute par la présentation des membres présents de l’association et de Jacqueline Meilleau (Association Tadek), de retour du NIGER.

Après ce tour de table le président nous propose de visionner les photos que Jacqueline rapporte d'Agadez où elle vient de passer plus de deux mois. C'est chose faite avec un café et des croissants. Nous avons passé un bon moment en commentaires, en questions/réponses, en interrogations et observations de chacun sur le local de TBP, sur les travaux qui ont été effectués au cours des mois de décembre 2011 et janvier 2012 et sur les membres de l’ASEA.

 

De 14 h à 17 h 30

Le président remercie les adhérents à jour de leur cotisation et les donateurs (près de 4500 Euros dont un véhicule vendu au profit de l'association). Le président remercie Jacqueline Meilleau pour son action à Agadez qui a permis de faire faire un grand pas à nos projets en rencontrant à plusieurs reprises les membres du bureau de l'ASEA et en suivant les travaux sur notre propriété.

Le président passe en revue l’ordre du jour. Il attire notre attention sur la répartition des aides suivant les besoins et demandes de l’association ASEA et sur la programmation de la continuité des travaux entrepris dans les locaux de TBP à AGADEZ.

Faire des choix en fonction du budget présent ou à venir sur l’année, est toujours une affaire délicate.

 

Le président lit et énumère les besoins de ASEA et ce qu’il faudrait envisager pour les travaux à suivre. Chacun donne son point de vue. Le président se charge de faire le point dans l’ordre des décisions prises en commun.

 

J’ai accepté la proposition de secrétaire-adjointe, du moins pour un an, afin de voir si je peux intégrer le temps à passer auprès de TBP dans mes projets étant moi-même présidente d’une association qui mène une action dans la région d'Agadez.

 

Jacqueline Meilleau

 

 PICT4401.JPG

 

De droite à gauche, Jean-Charles Nony, Chantal Nony, Christian Fleuriau, Jacqueline Meilleau Secrétaire adjointe, X., Jeanne Mondon Trésorière et Jean-Claude Marquet Président de Touraine-Berry-Patrimoine. Il manque Hélène Guillemot qui prend la photo.

 

Relevé des décisions et observations

 

Le CA a tenté de hiérarchiser les dépenses à faire tant pour le fonctionnement du centre que pour la poursuite de l'aménagement des locaux sachant que la somme immédiatement disponible se compose de 3500 Euros (seconde partie de la subvention 2011 du Conseil régional), 870 Euros (dons et cotisations 2012). De plus, la première moitié de la subvention 2012 du Conseil régional devrait être versée rapidement (3800 Euros). Enfin une subvention a été demandée à Solidarité Laïque (versement pas avant janvier ou février 2013) par le canal de la Ligue de l'Enseignement à laquelle nous allons devoir adhérer et une autre va être demandée à la Société générale (Talents et Partage) qui avait déjà financé le premier projet sur Agadez.

 

Toutes les dépenses inscrites ci-dessous seront proposées à l'association ASEA mais il est convenu que, en définitive, c'est ASEA qui choisit de suivre ou non nos préconisations.

 

Fonctionnement

 

1. Achat d'un ordinateur et d'une imprimante qui fait également scanner et photocopieuse + Connexion Internet (1000 Euros).

            Tous les enseignants membres de l'association doivent pouvoir utiliser Internet gratuitement pour la préparation de leur classe, leur formation pédagogique personnelle et les besoins de l'administration de l'association. En revanche, pour des besoins autres, ils pourront également utiliser internet à condition de payer une contribution et notamment lorsqu'il y aura impression-papier (un peu inférieure à ce qui est demandé en ville).

Pour le fonctionnement de l'ordinateur ASEA pourra utiliser les logiciels gratuits que l'on trouve sur Internet (Open-Office par exemple).

 

2. Formation à la didactique du Français. Deux semaines de formation en novembre (2000 Euros) sous réserve de l'autorisation des autorités  de l'Education (qui pourraient être suivies de deux autres semaines - 2000 Euros -  de formation en février dans la continuité des deux semaines de novembre). Acquisition de livres du maître (toutes matières) et  de documents pédagogiques propres au Niger (somme à déterminer en fonction des possibilités financières et des demandes de l’ASEA : quelles matières ? Quels documents et combien ?)

 

Note de Jean-Charles : Je crois nécessaire de faire préciser la demande par l'ASEA tant sur le plan des contenus que sur celui de la forme. En effet le programme est vaste si, en référence à la France, il couvre les 3 cycles de l'école primaire.

Nécessité donc de fixer des priorités : langage, entrée dans l'écrit (équivalent cycle1) ?

Apprentissages de la lecture / écriture (cycle 2) ?

Etude de la langue (orthographe/grammaire/conjugaison/vocabulaire), production de textes écrits, littérature (cycle 3) ?

Sur la forme : apports théoriques ? Constructions de séquences didactiques ? …

Il faudra aussi que le plan de formation soit construit en fonction des programmes du Niger (donc être en possession des documents).

Concernant les formateurs : 1 « français » et 1 « nigérien » me semblent le minimum (même si l'on compte Chantal). Selon le programme , le nombre de sessions et le volume horaire un (e) autre formateur serait souhaitable tant pour la préparation en amont que sur le terrain.

Sinon j'attends toujours le retour de la formation avec M. Maquaire pour laquelle une option avait été prise pour une éventuelle mission ultérieure au tuilage de janvier. 

 

Investissement

 

1. Mise en place d'une porte d'entrée vitrée sur le centre (devis: 203,35 Euros)

 

2. Mise en place d'une porte métallique donnant sur la rue, derrière le centre (devis à recevoir, env. 200 Euros)

 

3. Mettre des moustiquaires fixes (entre la fenêtre vitrée qui s'ouvre vers l'intérieur et les volets métalliques qui s'ouvrent vers l'extérieur) sur toutes les fenêtres, au moins sur celles des trois petites pièces, de la cuisine et des salles d'eau (s'il y a des fenêtres évidemment). Devis à faire.

 

4. Construire la maison pour le gardien à l'emplacement prévu (deux poteaux ont déjà été mis en place). Devis Tamakrast de 2697, 37 Euros.

            Le salaire du gardien et le contrat à signer (travaux à réaliser par lui en échange de son hébergement et de son salaire) avec lui seront examinés dès que la construction sera faite.

 

5. Construire les toilettes à côté de la maison du gardien (Devis Tamakrast de 586, 38 Euros)

 

6. Organiser une plantation d'arbres avec les élèves qui fréquentent le centre ou d'autres élèves.

            Un plan sera fourni par TBP (à discuter par ASEA) pour l'implantation d'un jardin et la plantation des arbres (il est nécessaire de prévoir un espace pour le bâtiment du centre d'interprétation et un espace pour un parking pour deux véhicules. Devis à établir pour l'achat des arbres et d'un tuyau d'arrosage (en attendant d'installer un système de goutte à goutte).

Voir avec les membres d’ASEA quelle est la bonne date pour ces plantations, et quelles sortes d’arbres leur paraissent les plus adaptées. Faut-il payer quelqu’un (jardinier, instructeur ?) pour encadrer la plantation ?

Il faut bien sûr garder les arbres existants

 

 

Compte-rendu rédigé par J. Meilleau, J-C Marquet, J-C Nony et H. Guillemot.

Partager cet article
Repost0
28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 22:57

 Les deux photos montrent que le mur qui clôture notre propriété est maintenant complètement terminé. Comme vous le verrez un seul des deux grands murs possède des poteaux de béton (qui existaient d'ailleurs antérieurement) qui lui assurent une plus grande solidité. Nos fonds ne permettaient pas de mettre des poteaux sur l'autre grand mur. Ces murs sont bien nus et ne sont pas de la couleur de la terre locale, il nous faudra sans doute demander à nos partenaires de l'ASEA s'ils ont des idées pour rendre ces murs moins tristes.

 

SAM 0035

 

Le mur à gauche possède des poteaux de béton qui lui assurent une grande solidité. Le centre de documentation pédagogique est au fond.

 

SAM 0036

 

Le mur à gauche est à l'opposé du précédent. On voit qu'il ne possède pas de poteaux en béton. On voit à droite le grand et le petit portail qui donnent sur la rue qui longe l'ancien hôpital.

Partager cet article
Repost0
22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 20:38

Bonsoir Jacqueline
Je crois que maintenant vous vous êtes bien reposées et que je peux me permettre de vous déranger .Je vous informe que les travaux de cloture du centre sont presque terminés .Et je vous rassure que c'est vraiment du très bon travail que Ahmoud nous fait .Le siège a changé de visage au grand bonheur des enseignants et ça c'est grâce à vous .... .J'aurais tellement aimé inaugurer le centre en votre présence ,vous et notre ami Jean.
Vous savez,les cours de renforcement aux élèves faibles des familles démunies ont très bien commencé et se poursuivent correctement en présence toujours de Madeleine .Tu te rappelles d'elle non?
J'ai enfin une mauvaise nouvelle .Notre sultan de l'Aïr est décédé hier mardi à 4 heures du matin .L'enterrement a eu lieu ce soir vers 16 heures .
Bonne nuit et à Bientôt.

 

 

Nous nous réunissons lundi 12 mars de 10 heures à 17 heures à Saint-Avertin (16 Place Richemont) pour faire les points qu'il est important de faire au stade où nous en sommes. Nous aurons alors toutes les photos que Jacqueline rapporte d'Agadez.

JCM

Partager cet article
Repost0
17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 21:49

Pour voir la photo du Centre de documentation pédagogique à l'emplacement exact du centre, il faut :

1. Repérer l'aéroport au sud de la ville

2. Sortir de l'aéroport

3. Prendre l'avenue qui va vers le nord. On longe la vieille ville qui est à droite.

4. Avant le fin de la vieille ville, on laisse les 8 bâtiments à toits bleus de l'hôpital, à gauche.

5. Le centre de documentation pédagogique est la 2e maison à gauche (photo).

 

On peut aussi y aller en ouvrant Google Maps. On retrouve la photo au bon endroit.

 

Sur la prochaine photo satellite on pourra voir le mur de clôture refait à neuf.

 

Partager cet article
Repost0
7 février 2012 2 07 /02 /février /2012 18:31

Bonjour Jean-Claude
Un dernier mail d'Agadez avant le départ demain matin.
Je te mets l'adresse d'une association que m'a remise Ghoumour, l'administrateur de l'assos AFFA;
C'est une association hollandaise qui travaille pour les petits enfants et si le projet les intéresse cela peut se faire. Le contact à Ghoumour est : Giulia CORTELLEST giulia@icdi.ni
Hier je suis donc allée au pot de départ et j'ai eu droit à 2 cadeaux de la part de tous les membres de l'assos. tu vois bien que j'en profite AHAHHA
C'était très sympathique et très agréable. Ahmidou parle du projet de ses activités pour 2012 à RADIO NOMADE et des gens intéressés sont venus dont Danielle Epalle qui a dirigé pendant 3 ans l'alliance française à Agadez. Ahmidou et elle vont garder le contact, elle s'intéresse au programme d'activité que t'as remis Ahmidou. Ahmidou a fait un discours très chaleureux et fraternel et les membres présents sont enchantés d'avoir la salle pour programmer des réunions et pour aider les enfants. J'ai remercié toute l'assemblée en votre nom et aussi en mon nom peronnels RIRE
Tous les membres présents remercient beaucoup TBP pour l'action que vous menez et ils sont fiers de ce qui est entrain de se construire. Je leur ai un peu parler du Centre d'interprétation mais je pense que le mieux sera que tu contactes ISSOUF HADAN qui a créé la radio nomade à qui j'ai proposé que tu lui fasse des mails si tu souhaites faire passer des messages par radio. Il en sera très content. je te mets son mail : hadanissouf@yahoo.fr
Le chantier avance a toute vitesse. D'après le maçon dans 2 semaines tout est fini. Pour les poteaux je sais que Mahmoud a vu avec Ahmidou mais je ne connais pas le résultat ? je n'ai pas vu Mahmoud mais peut être dans la soirée. Tu vas avoir plein de photos. Pour la tente que tu vas voir au milieu du chantier quand j'ai demandé à Ahmidou comment se fait il que les gens ne soient pas partis, il m'a expliqué que le monsieur est sur place depuis presque un an et qu'il surveille ce qui se passe tout autour de la maison. Il fait parfois le ménage dans les pièces. Ahmidou pense qu'il peut être le gardien car il est sérieux et serviable. Ahmidou me disait que le salaire d'un gardien va de 25000 à 35000 CFA.
Oui, nous nous verrons à mon retour en touraine.
En attendant je vous souhaite à tous une bonne soirée et à toi un bon courage pour tes contacts
Amitiés
JM

Partager cet article
Repost0
5 février 2012 7 05 /02 /février /2012 18:20

Voici quelques nouvelles. Je suis allée ce matin sur le chantier. Le maçon a commencé la reconstrution des murs côté poteaux. C'est un vrai chantier et il occupe du personnel ce qui est bien dans un moment où les gens cherchent du travail après la rébellion et la fin du tourisme.

L'emplacement pour la maison du gardien est délimité ainsi que l'emplacement des 2 poteaux. Tout s'organise très bien.

Je te joins les devis en cours car je quitte Agadez Mercredi pour prendre l'avion jeudi 9 le matin à 4h.

Vu le temps qu'il fait en FRance je resterai bien ici mais j'ai des obligations à respecter.

Tout me paraît correct suivant le travail à faire. Enfin tu vas voir !

Je vais essayer d'avoir ton devis pour le Centre d'Interprétation (du moins une estimation)

Tout ces travaux ont apporté un regain d'espoir et de courage. AHMIDOU est porté par son programme et les gens qui étaient en réunion veulent continuer les réunions et mettre en place un vrai travail de concertation et d'action. Point positif pour vous et pour moi un "pot" de départ pour lundi soir offert par tous les membres de l'association des enseignants en remerciement de ma visite. Tu vois bien que j'y gagne aussi, je boirai à votre santé à tous AHHAHAH

Voilà, AHMIDOU vient de m'appeler pour me dire qu'ils m'attendent au siège de l'association demain à 16H; je penserai bien à vous et je leur dirais le bonjour de vous tous.

 

TERRASSE-A-SURELEVER.jpg

Agadez. L'entrée du centre de documentation pédagogique.

Partager cet article
Repost0
27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 09:32

 

Objet: Appel à cotisations et à dons pour l'année 2012

                            Aux adhérents de l'association
                            Aux donateurs de nos actions à Agadez,



Bonsoir à toutes et tous,

Comme vous avez pu le constater grâce à notre blog, nos deux réalisations à Agadez, la caisse de microcrédit du quartier défavorisé Toudou et surtout la mise en place du centre de documentation pédagogique, ont fait des pas de géant.

Le local a été définitivement acquis en mai. Les tables, les chaises, les étagères ont été fabriquées par des artisans locaux et installés par l'association des enseignants d'Agadez (ASEA) qui gère le centre et le fait fonctionner. Toute la documentation apportée au cours de nos 5 missions  GREF de 2005 à 2007 a été installée, elle a commencé à servir. Des réunions se tiennent régulièrement dans le centre qui est également ouvert un soir par semaine au élèves.

Comme vous pourrez en juger grâce aux différents articles qui sont sur le blog, l'association ASEA présidée par un directeur d'école en exercice, Hamidou Traoré, a pris son rôle avec le plus grand sérieux. Elle a établi des contacts avec l'administration de l'éducation, avec la mairie d'Agadez, avec les associations de parents d'élèves, avec les conseillers pédagogiques, les enseignants de tous ordres (l'association comptait 168 adhérents au bout de quelques mois de fonctionnement). Elle a construit un projet d'activités très riche et très varié que vous trouverez aussi sur le blog.

Le bureau de l'ASEA suit de près les travaux nécessaires à la réalisation de quelques réparations et surtout la reconstruction complète du mur de clôture de notre terrain. Il faut dire que pour ce qui concerne ces travaux, les choses ont été grandement facilitées par la présence d'une française, Jacqueline M, qui souhaitait faire une visite sur les lieux de son projet à Iférouane dans le nord de l'Aïr. Le gouverneur d'Agadez ne l'a pas autorisée à se rendre sur place et, grâce à sa connaissance du milieu et de la population locale, elle nous a rendu de très grands services notamment en faisant suivre les travaux par une personne ayant cette compétence. Jacqueline doit rentrer au début du mois de février pour préparer...dit-elle...son prochain voyage à Agadez.

Actuellement, nous attendons le versement de la deuxième partie de la subvention du Conseil régional du Centre, subvention qui va nous permettre d'équiper le centre de documentation pédagogique d'un ordinateur et de prendre un abonnement Internet qui permettra aux enseignants d'enrichir leur enseignement. Cette subvention permettra également de financer une partie du programme d'activités de l'association ASEA.

Nous souhaitons continuer à enrichir le centre pendant quelques années avant de l'abandonner définitivement à l'association des enseignants sous une forme juridique qu'il conviendra de définir. Plusieurs possibilités de développement sont réalisables en fonction des moyens que nous arriverons à dégager, toutes tournées vers une exploitation du patrimoine local sous ses formes les plus diverses (vent, soleil, architecture de terre, paysages, traditions, archéologie...) pour le bénéfice d'une meilleure qualité de l'enseignement dans les différents établissements scolaires de la ville et de la région.

Touraine-Berry-Patrimoine n'arrivera sans doute jamais à avoir autant d'adhérents que l'association des enseignants d'Agadez mais il nous faut progresser dans cette direction afin de mieux partager les tâches qui sont nombreuses et notamment tout ce qui concerne la communication, la recherche de financements (il y a beaucoup de possibilités), le suivi de l'activité du centre, la préparation d'expositions pour le centre, la recherche de documentation adaptée, etc. Toutes les idées sont d'ailleurs bonnes à étudier.

Le conseil d'administration de l'association vous sollicite en ce début d'année pour que vous renouveliez votre adhésion (10 Euros), pour que vous adhériez pour la première fois ou simplement pour que vous fassiez un don à l'association qui sera, dans son intégralité consacré aux deux projets d'Agadez. Les montants de votre cotisation et/ou de votre don donneront lieu à une réduction d'impôt correspondant à 66% du total de la somme versée, l'attestation vous parviendra dans le courant du mois de mars.

Note: l'appel à dons de début 2010 a apporté 2650 Euros. Récemment un véhicule donné à l'association a été vendu et a rapporté 3500 Euros.

Les chèques (mettre à l'ordre de Touraine-Berry-Patrimoine et dater si possible du 31-12-2011) sont à adresser à la trésorière de l'association Touraine-Berry-Patrimoine
Jeanne Mondon
La Justice
37160 Descartes

Pour toute question, demande d'information complémentaire, proposition de collaboration, etc. merci de me contacter
J.-C. Marquet
Président de l'association Touraine-Berry-Patrimoine
126, Place Richemont
37550 Saint-Avertin
Tel 02 47 28 92 62
jcmarquet@wanadoo.fr


En ce début d'année 2012, tous nos souhaits vont vers le rétablissement d'une situation beaucoup plus sûre dans tout le Niger et les pays voisins, situation sans laquelle nous ne pourrons pas rendre visite à nos amis nigériens.


Pour le Conseil d'administration de l'association,
A Saint-Avertin, le 26 Janvier 2012
J.-C. Marquet, Président de l'association.


PS. Pour être régulièrement informé de l'avancement de nos actions à Agadez, inscrivez vous à la Newsletter du blog. Il faut entrer votre adresse mail sur le blog, à droite et confirmer votre inscription à réception d'un mail de vérification.
Je vais prochainement essayer de mettre une photo du centre sur Google-earth sur notre terrain afin que chacun puisse le repérer facilement  tout près de la limite de la vieille ville.

Partager cet article
Repost0
25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 22:04

 ASSOCIATION DES ENSEIGNANTS D'AGADEZ (ASEA)
 La Culture de la Paix : Projet de formation

 La demande de financement a été faite auprès de l'UNICEF.
 

 

A) Contexte et justification
Le Niger pays pauvre, désertique à plus de ¾ de sa superficie, indépendant le 3 Août 1960, a, depuis cette date, vécu dans la paix et la quiétude sociale.


Cependant, la décennie 1990 sera marquée par un véritable conflit armé qui va secouer le nord et l’est de ce vaste territoire, mettant ainsi à rude  épreuve son unité nationale et son développement économique et social. Comme pour dire qu’un malheur ne vient jamais seul,  un autre conflit armé, plus atroce que le premier, éclata encore dans le nord et l’est du pays.


Cette guerre fratricide, avec le progrès dans l’armement et l’utilisation des mines anti-char et anti-personnel, fit plusieurs victimes.


On déchiffre un nombre important de morts,  de veuves et d’orphelins des deux côtés. Malgré donc les moyens considérables déployés par le  Niger et ses amis que sont les médiateurs et les observateurs pour parvenir à la signature des accords de paix et la mise en œuvre des actions en faveur d’une intégration socio-économique  des anciens rebelles, nous avons assisté à cette deuxième rébellion un peu moins de 20  ans après la première.
Pour définitivement  cicatriser cette plaie et empêcher un troisième conflit de voir  le jour dans cette entité en ébullition permanente (guerre de Libye, rébellions,  AQMI …), nous  croyons que seule une véritable éducation à la paix de la jeune génération, qui dans les 20 prochaines années passera le cap de 30 ans  en âge, s’avère nécessaire et cela à travers la multiplication  des actions ou (disciplines) telles que l’éducation civique, la morale, la lecture, l’histoire…..


Cela parce que la guerre ou la paix ne sont pas seulement une affaire des grandes personnes, elles concernent en premier chef les jeunes et les femmes qui doivent surtout savoir la manifestation, la gestion et la prévention des conflits, mais aussi s’approprier et intégrer la paix dans leur pratique quotidienne pour que cette paix soit un puissant moyen de développement socio-économique.


Ainsi, à travers une action permanente des éducateurs sur l’esprit du jeune enfant, ce dernier comprendra, non seulement que la paix est un état d’esprit, mais aussi les causes profondes des différents types de conflit et des malheurs qu’ils engendrent,


Connaître les manières dont ces conflits se génèrent, et surtout comment les prévenir : pour parvenir à ce noble résultat et épargner les générations futures des multiples tentations (aqmi, guerre en Libye, rébellion, )


Une véritable chaîne de formations au centre de laquelle se trouveraient l’école , l’éducation et les élèves s’avère nécessaire.


Pour ainsi dire, nous soumettons le présent projet, dont l’exécution permettra sans nul doute un changement  favorable de comportement des jeunes vis-à-vis de l’insécurité et de la guerre, à votre financement afin de former en premier lieu tous les directeurs d’école qui, à leur tour, se chargeront de former leurs collègues adjoints.


Enfin, chacun des enseignants bien formés aura à répercuter les contenus reçus sur les élèves à travers un certain nombre de disciplines ciblées telles que : la morale, l’instruction civique, la lecture, l’histoire, etc….


Cette formation  en boule de neige  permettra à terme aux enseignants et élèves de devenir des véritables gardiens de la paix. Ainsi, nous aurons contribué à bouter la guerre et l’insécurité hors de notre région meurtrie  par tant d’années de guerre, d’insécurité, etc…


Il faut noter que les multiples conflits armés dans le nord, la guerre de Libye la présence d’aqmi dans cet  endroit font de cette entité une véritable réserve où se cachent toutes sortes d’armées, une poudrière  qui  peut à tout moment s’embraser ; nous en voulons pour preuve les multiples remises et  saisies d’armes, les attaques à mains armées et les enlèvements d’expatriés.


Nous disons enfin plus jamais de guerre pour beaucoup plus de  paix c’est dire « plus de guerre pour plus de paix ! »


B) Objectif général
- Contribuer à asseoir la culture de la paix au sein des jeunes et prévenir  les conflits de toutes sortes.

 

C) Objectifs spécifiques
- Faire des enseignants formés des vigiles en matière de la paix
- Amener les jeunes à œuvrer continuellement pour le maintien de la paix
- Amener les jeunes à connaître et à bannir les causes des confits à travers un changement de comportement
- Conscientiser la jeune génération afin qu’elle tourne le dos aux groupes armés tel que aqmi qui se trouvent dans le nord du pays
- Conduire les nigériens à privilégier le dialogue (cousinage aidant) pour le règlement de toute mésentente.
- Amener les Educateurs à travers certaines disciplines à véhiculer des messages de paix , à bannir les conflits et à louer les valeurs  du dialogue.


D) Résultats attendus
1°) Chaque éducateur formé jouit du savoir nécessaire pour un maintien constant de la paix à l’école et dans le village ou le quartier.
2°) le nombre de disputes, bagarres (conflits) à l’école, dans le quartier a baissé de 80%
3°) 90% des jeunes sont conscients du danger que représentent les groupes armés (AQMI-BOKO Haram- guerre de la Libye) et cherchent à les éviter
4°) 90% des acteurs formés privilégient le dialogue en usant du cousinage pour régler les mésententes à l’école et dans les rues.
5°) 100% des éducateurs ont intégré l’enseignement de la culture de la paix dans certaines disciplines telles que la morale, l’Education civique, l’histoire etc…


E. Description de l’activité
    1. Entretien et échange d’informations entre les participants sur les conflits, leurs causes et conséquences par la méthode Bringstrong.
    2. Exposé sur :
        1°) Les conflits, types, causes et conséquences.
        2°) La guerre civile
        3°) La lutte armée
        4°) Les conflits à l’école (entre élèves, entre élèves et enseignants, entre enseignants et parents).
        3. La gestion de conflits
Travaux de groupes : énumérer les différentes voies de gestion de conflits que vous connaissez
Exposé suivi de débat sur la gestion des conflits
Les voies de règlement des conflits
La gestion de la rébellion armée.
La réconciliation nationale
Les institutions internationales face aux conflits mondiaux
        4. La prévention des conflits :
Travaux de groupe, suivi de débat sur:
Le dialogue social
Le cousinage à plaisanterie
Les regroupements nationaux
La tolérance et la solidarité
Le respect des accords internationaux
Le règlement des conflits à l’école
La culture de la paix : Travaux de groupe puis exposé suivi de débat sur la culture de la paix
Les droits et devoirs du citoyen
La constitution du Niger
La déclaration universelle des droits de l’homme


F.  Villages, cibles, bénéficiaires de l’activité
Les Educateurs, Directeurs d’école  d’Agadez


G. Risques / contraintes liés à la faisabilité de l’activité :
Le non-financement à temps de la requête peut compromettre le calendrier établi.
Le retard dans l’attribution des kits et des fonds


H.   Profit des participants
Agadez commune
Personnes ressources      :    2
IEB /FA Agadez      :     2
Bénéficiaires    ;    68 directeurs d’école

Partager cet article
Repost0